D’immenses bienfaits pour la mère et l’enfant
Cela fait longtemps que la musique est utilisée en salle de travail pour détendre les parturientes, mais aujourd’hui, la musicothérapie entre véritablement dans la préparation à la naissance. En effet,il est scientifiquement prouvé que la musique stimule les perceptions auditives de l’enfant,calme douleurs et stress chez la maman tout en permettant d’établir une communication unique et privilégiée entre la mère et son enfant.
Les bénéfices pour bébé
Dès 1994,il a été établi que les sons graves de la contrebasse traversent la paroi abdominale et participent à calmer bébé lors de phases de stress importants.Dès la septième semaine de grossesse, le fœtus peut percevoir la vibration des sons avant même la formation de l’appareil auditif,grâce aux os de son crâne,le bassin de la maman servant de caisse de résonance. Ensuite,durant toute la grossesse, les hautes fréquences sont filtrées par les muscles et le liquide amniotique et seules les basses fréquences viennent vibrer contre les corpuscules tactiles de la bouche et des mains du bébé,comme une ficelle à laquelle on impulserait de lentes et fortes ondulations.Renforcées par la caisse de résonance utérine,les basses fréquences viennent caresser sa bouche. L’émotion est alors si forte que le cœur de bébé s’emballe, il s’étire,tourne la tête, suce son pouce ou gambade. Ainsi,dès sa naissance,l’enfant est capable de reconnaître un morceau de musique ou une voix familière. A son audition il se calme ou montre son intérêt. Par ailleurs,les sons aux fréquences très basses facilitent l’endormissement de l’enfant comme le montre l’expérience faite en milieu hospitalier et qui montre que la musique permet d’obtenir un bon pourcentage d’endormissement des tout-petits.
Les bénéfices pour maman
Chez la mère,l’émission régulière de sons à très basse fréquence permet de maintenir un souffle expiatoire plus long et plus aisé qu’une respiration ordinaires,ce qui développe la capacité respiratoire et l’oxygénation,deux facteurs essentiels lors de l’accouchement. Ainsi, la production de sonorités graves peut diminuer la durée du « travail » de deux à quatre heures ! Qui dit mieux ? Zack Badji